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Ondar-fans-hermanas

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Une belle Histoire d'humour - Saison 2 -Chapitre 5

Rappel du chapitre 4


Point de vue d'Arnaud Tsamere:


   Une fois encore j'enviai leur complicité, la vitesse à laquelle ils se réconciliaient et la façon qu'ils avaient de se connaître par coeur. Car je me doutais que Clément avait organisé ce concours improvisé de judo/ju-jitsu pour son frère et non pour savoir qui était le meilleur.


   Mais j'étais vraiment content que Jérémy ait au moins reçus les excuses de son frère. Sauf que pour ses parents, je ne pense pas que ce soit si facile. Au moins, il n'aura pas perdu la complicité et le soutien de son frère et de sa soeur...
 
Chapitre 5


Point de vue de Clément Larzillière-Ferrari :


   Jérémy avait dit être en couple avec Arnaud. Mon frère était en couple avec un homme. Je n'en revenais pas. J'étais dégoûté... Et j'étais sûr que c'était ce petit Tsamere qui l'avait entraîné dans ces conneries... Cet humoriste absurde était là, assis à côté de mon frère, sur le lit. Il le tenait même dans ses bras, pour le consoler peut-être. Camille m'avait obligé à venir pour me poser quelques questions sur ce que j'en pensais.


   Je ressortis ensuite sous l'ordre de Jérémy qui piquait une crise de colère comme ça lui était déjà arrivé auparavant, suivi de Camille et Arnaud. Comment pouvait-il être encore là, lui ? J'aurais vite fait de me cacher si j'étais comme lui... Je m'assis près de mes parents et le fixai avec hostilité.


   Ça ne devrait pas exister, des gens comme lui. Deux hommes qui s'aiment... Je ne trouvais ça pas du tout normal. Mon frère ne devait pas être comme ça, oh, non, il ne le devait pas...


   Tsamere se détourna pour retourner dans la chambre de Jérémy, ne voyant ainsi pas le sourire diabolique qui naissait sur mon visage. Non, mon frère ne devait pas être comme ça, et j'allais tout faire pour qu'il change d'avis et reprenne la bonne voie. Mais pour ça il fallait que je m'excuse auprès de mon frère, mais il me fallait des arguments, un simple pardon ne suffirait pas.


   Un plan naissait dans ma tête et je retenais toute mes idées pour les séparer. Je trouverai bien quelque chose pour que tout éclate, la goutte d'eau qui ferait déborder le vase comme on dit.


   Mais pour l'instant, je devais trouver une histoire pour me faire pardonner. Lorsque j'en eus trouvé une, je cherchai une faille longtemps, tandis que Camille essayait vainement de faire entendre raison à nos parents. Je décidai enfin à me lever et entrai dans la chambre au moment même où il s'apprêtait à en sortir.


       - Qu'est-ce que tu fais là ? Me demanda Jérémy d'un ton presque agressif.


       - Je suis venu m'excuser... En fait je n'ai pas tellement réfléchi, à cause d'une histoire j'ai directement dit ça mais maintenant je m'en veux.


       - Et c'est quoi, cette histoire ?


   Je racontai donc le mensonge que j'avais inventé et il marcha très bien car Jérémy me sauta au cou, soulagé que moi "je ne sois pas homophobe"... Tu parles, quel mot pourri. C'est un mot que les homos avaient dû inventer pour s'arranger avec leur conscience, “homophobe”... Mais je voyais bien qu'il était triste quand-même alors je fis tout pour lui remonter le moral, car il fallait avant tout que l'on se rapproche.


   J'adorais mon frère, bien sûr. Mais là, au risque de le rendre malheureux il fallait que je parvienne à le séparer d'Arnaud. C'était pour son bien. Il fallait que je lui ouvre les yeux, mais pas en le raisonnant, je n'y parviendrais pas. Mais j'avais déjà quelques idées en tête...


   C'était le meilleur moyen. Je savais que si mon frère apprenait ce que je voulais faire il serait très en colère, mais je devais tenter le tout pour le tout pour que mon frère se remette sur le droit chemin et redevienne une personne normale. Il le fallait.


Point de vue de Jérémy Ferrari :


   Après avoir fait quelques prises de ju-jitsu à mon frère sous les yeux amusés d'Arnaud qui devait, à ce moment, me prendre pour un grand gamin, nous sortîmes tous les trois de ma chambre. Camille tentait de raisonner mes parents mais se stoppa en nous voyant arriver.


   Arnaud semblait très mal à l'aise sous le regard de mes parents. C'était normal, bien sûr... Mais s'ils osaient dire quoi que ce soit, je les mettais dehors ! J'étais profondément vexé et attristé par la réaction de mes parents mais j'étais heureux que mon frère ai changé d'avis, et que ma soeur ne pense pas comme eux.
Mes parents annoncèrent qu'ils allaient se coucher. Ils prirent une chambre et je les laissai s'y installer sans même leur dire un mot. Nous restâmes Clément, Camille, Arnaud et moi, assis dans des fauteuils sans dire quoi que ce soit. Puis Camille me posa une question et nous commençâmes à discuter jusqu'à ce que, fatigués, mon frère et ma soeur partirent se coucher.


   Je m'endormis moi-même peu après, cachant comme toujours mon visage dans le cou d'Arnaud qui semblait me surveiller, peut-être pour s'assurer que je ne pleurerais pas de nouveau. Mais ça c'était sûr, je ne recommencerai pas. Je détestais pleurer, je ne supportais pas de pleurer. Mais ce fut tout de même et malgré moi que je versai une dernière larme juste avant de m'endormir.


   Je fus réveillé par Arnaud qui semblait tenter de se lever. Au premier abord, la journée me parut celle que j'entamais souvent; mais les souvenirs de la veille me sautèrent à la gorge et je soupirai.


       - Excuse-moi de t'avoir réveillé, dit Arnaud en m'entendant.


       - C'est rien. Tu crois que il y a un moyen pour que mes parents partent le plus vite possible ?


       - Je sais pas. Demande-leur, déjà.


   Je haussai les épaules puis acquiesçai. Au début, j'avais hésité, me disant que ce n'était pas très poli envers mes parents, mais après réflexion je ne voyais pas de quoi je devrais me retenir. S'étaient-ils retenus, eux, pour être malpoli envers moi ou Arnaud ? Non.


   Lorsque j'entrai dans mon salon, je vis mes parents assis dans des fauteuils, buvant tranquillement un café. Je les saluai froidement et ils firent de même. Arnaud leur fit un timide bonjour auquel ils ne répondirent pas. Puis il se prépara un café tandis que moi je faisais un cappuccino et nous nous assîmes à ma table pour ne pas avoir à être trop près d'eux.


   Ils échangeaient des mots, trop bas pour que je puisse les entendre, mais je me doutais bien qu'ils parlaient encore d'Arnaud et moi. Ils nous jetaient même des regards en coin parfois et je sentais qu'à côté de moi, Arnaud était très gêné. Pour le rassurer un peu, je lui pris la main et la serrai, ce que mes parents virent avec un certain dégoût qui se lisait facilement sur leur visage. Je leur jetai un regard noir et entendis Arnaud soupirer.


       - Qu'est-ce qu'il y a ? Lui chuchotai-je pour ne pas que mes parents m'entendent.


Il déglutit difficilement et souffla :


       - J'ai un peu peur que... que ça arrive à... changer quelque chose.


   Je lui fis un sourire confiant et déposai un baiser sur ses lèvres qui, en plus de le rassurer, était une sorte de provocation pour mes parents qui semblaient dégoûtés.


       - Ils n'y arriveront pas. Rien ne changera, je te le promet, murmurai-je en lui faisant un petit sourire.


   Mes parents ne nous lâchaient pas des yeux. J'en avais plus que marre mais je ne m'autorisai pas à leur dire quoi que ce soit. Pas par politesse, mais je redoutais déjà leurs paroles et je savais déjà d'avance que j'allais en être affecté et malheureux, ainsi qu'Arnaud.


   Mais au bout d'une dizaine de minutes passées dans un silence froid, ma mère me demanda de la suivre pour parler. Je savais bien que j'étais obligé alors je me levai sous le regard d'Arnaud qui semblait me supplier de ne pas le laisser seul avec mon père. Je lui fis un sourire d'excuse et suivi ma mère qui me guida dans ma chambre en me tenant par la main, pour mon plus grand agacement. Comme si j'allais m'en aller de mon propre appartement...
Je m'assis sur mon lit, sachant que j'aurais droit à une longue discussion. Elle referma la porte derrière elle et me jeta un regard froid avant de me dire :


       - Franchement, Jérémy, tu rends compte que tu es en couple avec un homme ?


Je retins un soupir d'agacement.


       - Je crois que je m'en suis rendu compte, effectivement.


       - Mais c'est un homme !


       - Je sais. Tu ne m'apportes pas grand chose, alors s'il n'y a que ça...


Je me levai mais elle me rassit.


       - Et en plus, il a trente-sept ans ! Dix ans de plus que toi !


       - Et alors ?


       - C'est un homme et en plus il est bien plus âgé que toi ! Ça ne te suffit pas pour comprendre que vous ne devriez pas être ensemble ?


       - Il me faudrait bien plus que ça !


       - En plus je suis sûre c'est lui qui t'a entraîné dans ces conneries.


Je réfléchis quelques secondes, malgré le fait que je sois choqué par ce qu'elle disait.


       - Je suis tombé amoureux de lui; mais effectivement je ne sais pas si ça serait arrivé s'il ne m'avait pas avoué ses sentiments avant. Tu sais ce que tu veux ? Je peux partir, maintenant?


       - Il profite de toi, Jérémy !


       - Hein ???!! N'IMPORTE QUOI !


   J'essayai de partir mais ma mère me retint et me posa plusieurs questions en faisant tout pour me persuader que je ne devrais pas être avec Arnaud. Mais je restais sourd à ses arguments et je finis par sortir, coupant court à la discussion.


   Lorsque j'entrai dans mon salon, je fus surpris de découvrir mon père presque en train d'engueuler Arnaud qui ne savait plus où se mettre. Abasourdi, je ne réagis pas immédiatement puis ma plaçai devant mon père et criai :


       - Bon, ça suffit maintenant ! Vous arrêtez tout de suite vos conneries et vous sortez d'ici ! Va retrouver ton prétendu problème au boulot et laisse nous tranquille !


La porte de la chambre d'ami s'ouvrit sur Camille, en pyjama, les longs cheveux noirs relâchés alors qu'ils étaient d'habitude noués par une tresse, un air d'incompréhension sur le visage.


       - Qu'est-ce qu'il y a ?


       - Je crois que tu vas devoir partir plus tôt que prévu, dis-je froidement.


       - Ben... Pourquoi ? Demanda-t-elle, plus surprise par mon ton employé que par mes paroles en elles mêmes.


       - Parce que j'ordonne à ces deux tarés de quitter mon appartement immédiatement ! Explosai-je.


       - Tu ne parles pas comme ça ! Me dit mon père.


       - Oh, c'est bon, hein, j'ai plus dix ans ! Et même si c'était le cas, je ne vois pas en quoi moi je devrais me tenir poli devant vous alors que vous vous tentez de me séparer de la personne que j'aime sous prétexte que c'est aussi un homme ! Alors vous vous barrez TOUT DE SUITE!


   Mes parents me jetèrent un regard noir. Ma soeur se dépêcha d'aller s'habiller, ne voulant pas que je me dispute de nouveau avec les parents et ainsi ils partiraient plus vite. Elle avait un coeur en or, Camille. Je l'adorais mais peut-être que maintenant je la verrais encore moins qu'avant...


   Mon frère sortit de sa chambre à son tour et me salua gentiment. Moi je refaisais les valises de mes parents sous leur regard noir, balançant dedans tout ce qui n'appartenait ni à Arnaud, Clément ou moi. Il me demanda pourquoi et je lui répondis juste :


       - Parce que Papa et Maman ne sont même pas capables de comprendre que j'aime Arnaud. Soit ils l'acceptent, soit ils dégagent. Mais le choix a été vite fait et ils vont partir le plus vite possible.


   Mon frère me fit un demi-sourire auquel je ne répondis pas. J'étais vraiment fâché, et si l'interrogatoire de ma mère ça passait, mon père n'avait pas à engueuler Arnaud. Ça, il n'avait pas le droit.


   Camille ressortit de la salle de bain. J'ouvris la porte d'entrée pour montrer à mes parents que rien ne les retenait maintenant et mis les valises dans le couloir. Je les poussai hors de mon appartement en gardant ma soeur à l'intérieur.


       - C'est dommage que tu ne puisses pas rester plus longtemps, lui dis-je.


       - Je trouve aussi, mais si Papa et Maman rentrent, je rentre, tu le sais. Je fais mes études.


Elle m'enlaça.


       - Je ferais tout pour leur faire entendre raison. Bonne chance pour l'émission.


       - Bonne chance pour tes études.


   Je lui embrassai la joue et elle sortit à la suite de mes parents, après avoir dit au revoir à Clément qui partit se laver. Je m'affalai sur un fauteuil, énervé. De quel droit ils faisaient ça? De quel droit mon père engueulait Arnaud ? Et de quel droit ma mère osait dire que c'était des conneries, qu'il profitait de moi et que je ne devais pas être avec lui ? Je donnai un coup de pied dans la table basse, faisant ainsi tomber la tasse qui s'y trouvait à son bord et qui vola en éclats en touchant le sol.


       - Calme-toi, me dit Arnaud timidement en s'asseyant sur l'accoudoir de mon fauteuil.


       - Je suis vraiment énervé. Ma mère m'a dit que des choses fausses. Du n'importe quoi. De la merde.


       - Elle t'a dit quoi ?


       - Que je ne devrais pas être avec un homme, qu'on a trop de différence d'âge pour pouvoir être ensemble, que c'était des conneries... Elle a aussi dit que c'est toi qui m'a entraîné là-dedans. Et que tu profitais de moi.


       - Et... T'en penses quoi ?


       - Je sais très bien que tu ne profites pas de moi, ça va de soi. Après, sincèrement, je ne pense pas que je serais tombé amoureux de toi si tu ne m'avais pas avoué tes sentiments avant et fait réfléchir. Donc elle a peut-être raison en disant que "c'est toi qui m'a entraîné dans ces conneries", même si ce sont tout sauf des conneries mais quelque chose de magique, mais c'est la seule chose.


       - Je suis désolé...


       - T'as pas à t'excuser ! Je suis très content comme ça, ce n'est pas, comme dit ma mère, une bêtise, ou alors si ça l'est, je n'ai jamais été aussi heureux et fier d'en avoir fait une, de bêtise !
Arnaud me fit un magnifique sourire qui semblait devoir cacher sa gêne. Mais son embarras ne m'échappa pas et il le remarqua, faisant ses joues s'empourprer. A trente-sept ans, Arnaud pouvait être aussi timide qu'un adolescent de quatorze...


   J'eus un léger sourire. Voyant sa gêne, je demandai à Arnaud s'il avait soif et il fila se faire un café. Lorsqu'il revint, je ne dis rien un long moment et lui non plus. Un silence pesant s'installa puis j'osai demander :


       - Il t'a dit quoi, mon père, en t'engueulant ?


       - Pas grand chose... Rien de bien important... Faisait Arnaud, mal à l'aise.


       - Si, ça l'est pour moi ! J'aimerais bien savoir ce qu'il t'a dit. Alors ?


       - Euh... Il n'a pas dit grand chose, en vérité. Il a commencé à me parler juste avant que t'arrives, et il se répétait un peu.


       - Mais en gros, il t'a dit quoi ?


       - Je sais plus...


       - Bien sûr...


   Il ne semblait pas vouloir me le dire, peut-être pour ne pas envenimer les choses entre mes parents et moi. Mais je ne voyais pas comment ça pouvait être pire. Je me sentais mal de voir Arnaud aussi mal à l'aise. Je reçus un message de ma soeur qui me disait que les parents ne voulaient rien entendre, mais qu'elle essayait. Je jetai un coup d'oeil à Arnaud en reposant mon portable. Lui-même me regardait d'un air triste. Je lui demandai :


       - Que me vaut cet air si malheureux ?


Il détourna le regard en faisant un long soupir.


       - Je réfléchissais à ce que tu as dit tout à l'heure. En fait, c'est à cause de moi que tu vas subir les commentaires et les moqueries des homophobes et c'est à cause de moi que tu t'es disputé avec tes parents et...


Je l'attirai à moi, le coupant net dans ses paroles de culpabilité.


       - Mais c'est grâce à toi que je suis si heureux maintenant, dis-je simplement.


   Pour conclure mes paroles, je déposai sur ses lèvres un baiser auquel il répondit. Lorsque mon frère ressortit de la salle de bain je me séparai d'Arnaud pour lui parler un peu et partir me laver à mon tour.


   Lorsque je revins, je fus assez content de les trouver en train de discuter gentiment. Arnaud partit se laver aussi et je discutai avec Clément. Il semblait avoir totalement oublié ses propos homophobes et avait l'air maintenant heureux que je sois avec Arnaud. Il n'avait pas parlé du fait qu'il nous avait trouvé en train de nous embrasser.
Vers le début d'après-midi, Clément partit en ville. Il revint vers le soir, et je préparai à manger. Nous mangeâmes en causant joyeusement.


       - Jérémy, les médecins t'avaient dit de ne pas trop manger à cause de tes problèmes de coeur, non ? Demanda Clément.


       - C'est bon, c'est fini, maintenant, répondis-je d'un ton froid. Et je ne mange pas trop.


J'étais assez irrité par les paroles de mon frère. Le sujet étais clos maintenant, c'était même un sujet tabou. Je n'aimais pas du tout en parler.


       - Mais calme-toi, Jérémy, dit Clément. Je te dis ça comme ça, parles-moi plus gentiment...


       - Tu n'as pas à parler de ça ! M'énervai-je.


       - T'énerves pas, Jérém' ! Je m'inquiètes pour toi, c'est tout ! Et je suis sûr qu'Arnaud est d'accord avec moi.


Arnaud, qui jusque là était resté dans la contemplation de son assiette, sursauta et regarda mon frère d'un air gêné avant de détourner le regard, comme s'il ne voulait pas prendre parti.


       - Bah... Il a un peu raison quand même... Mais...


       - Mais vous savez bien que c'est fini maintenant ! Il ne va plus rien se passer ! Arnaud, tu le sais...


       - Oui... Mais il vaut mieux que tu fasses quand même gaffe...


       - J'ai pas à faire attention, je suis guéri ! Et même si c'était le cas, je mange normalement ! Tu ne m'as jamais dit ça, pourquoi maintenant parce qu'il en parle ?!


   Arnaud semblait gêné. Il paraissait être du côté de mon frère sans oser me contredire. Mais je connaissais mieux qu'eux ma maladie et je pouvais assurer que je n'étais plus en danger, et j'étais en colère. Je détestais parler de ça, j'avais eu peur et maintenant que je m'en étais sorti j'espérais pouvoir oublier. Même si je savais que c'était impossible, car oublier ça alors que les visions de mes crises avaient mis très longtemps à ne plus revenir me hanter chaque nuit et qu'elles revenaient encore parfois, c'étais dur.


       - Je sais pas... J'y pense pas et je ne sais pas grand chose de ta maladie, mais il a peut-être raison, après tout...


       - A ta place, je ferais tout de même attention. Tu as quand même failli en mourir, commenta Clément.


       - Ne parles pas de ça ! Ce n'est pas vrai du tout, et quand bien-même j'aurais failli y laisser ma vie, qu'est-ce que tu en sais, toi ?


Arnaud me jeta un regard étonné.


       - Ben, si, Jerem', c'est vrai, tu...


       - Laisse-moi et ne me parle pas de ça ! Toi non plus, tu n'en sais rien ! Ce n'est pas vrai ! Arrêtez avec ça...


Je savais pertinemment que j'avais été au bord de la mort et qu'il s'en était fallu de peu pour que je reste en vie. Mais j'avais eu beaucoup trop peur pour le dire, et rien qu'en imaginant que tout ce soit arrêté le jour de l'opération j'avais horriblement peur.


       - Non, je n'arrêterai pas, s'énerva Clément. Je sais que c'est vrai, je sais que tu as failli nous quitter alors je m'inquiète pour toi, c'est normal !


Ma colère éclata.


       - Arrête ! Criai-je. Arrête de parler de ça ! Je déteste en parler, alors tu manges, tu penses à autre chose, et tu la fermes !


       - Bah... Lui parles pas comme ça... Dit Arnaud d'un air surpris. Calme-toi, Jérémy, te mets pas dans cet état pour ça. Il a rien dit de bless...


       - Oh, toi, ça va, hein ! Le coupai-je. Je lui parle comme je veux, et je ne pense pas que tu puisses me l'interdire ! Et si, c'est blessant. Ça ce voit que ce n'est pas toi qui t'es retrouvé inconscient pendant deux mois sur un lit d'hôpital !


       - Tu vois, tu le dis toi-même, dit Clément, un léger sourire en coin.


       - Bon, ok, j'ai failli crever, qu'est-ce que tu veux de plus ? Hurlai-je.


J'avais parlé tellement spontanément que je ne me rendis compte qu'après que j'avais parlé ainsi. J'eus un frisson tandis que, depuis tout à l'heure, je revoyais mes crises, encore et encore.


       - T'énerve pas, fit encore Arnaud.


       - T'en as pas marre, de répéter toujours la même chose ? Dis un truc utile ou dis rien, mais fais un choix, parce que si tu continues comme ça, ça va vite être chiant !


Mon frère m'avait énervé. Sinon je n'aurais sûrement pas parlé ainsi à Arnaud, mais me répéter sans cesse ce que je tentais d'oublier, ça avait le don de me mettre sur les nerfs.


       - Je dis ça, je dis rien... Dit Arnaud d'un ton irrité en prenant un air renfrogné.


       - Eh bah dis rien, ça serait mieux. Et c'est ce que je te demande depuis le début. Sinon, Clément, si tu pouvais...


       - Arrête de me parler comme ça ! S'énerva soudainement Arnaud.


Je lui lançai un regard froid.


       - Je parle comme je veux, et si tu avais voulu que je sois peut-être plus "sympathique" il fallait y penser avant et arrêter avec tes "t'énerve pas, Jerem' "... Je peux t'assurer que c'est chiant !


       - Mais pour que j'arrête avec mes "t'énerve pas, Jerem' ", il aurait déjà fallu que tu ne t'énerves pas.


       - Je ne suis pas énervé, dis-je en toute mauvaise foi.


       - Mais bien sûr ! Tu es calme comme un ange, aujourd'hui. Je m'attendais presque à voir une auréole au dessus de ta tête, c'est pour te dire... Heureusement que tu acceptes toujours un bon conseil, sinon je ne sais pas comment on ferait !


Agacé par ses sarcasmes, je ne vis pas le sourire que Clément tentait tant bien que mal de cacher.


       - Comment on ferait ? J'ai une idée, moi... Tu te la fermerais et on continuerait de manger tranquillement, répondis-je.


   Arnaud ne répondit rien et mon frère ne commenta pas. Nous continuâmes de dîner dans un silence pesant. Personne ne disait plus rien et dès que j'eus fini de manger, je me levai pour aller me coucher. En allant dans ma chambre, je pris Arnaud par le bras sans rien lui dire. Il me suivit, pas si étonné que ça. Il me connaissait bien et il savait d'avance ce que j'allais dire. Je m'assis sur mon oreiller de manière à être adossé au mur et il se plaça près de moi.


       - Arnaud, je voudrais m'excu...


       - J'accepte tes excuses, ce n'est pas grave et je reconnais que ça devait être assez vexant qu'on te parle de ça. Et avant que tu poses la question, non je ne t'en veux pas, oui c'est vrai, et de rien.


Ça résumait bien le dialogue qui se serait tenu entre nous deux. Il avait dit ça avec un sourire rassurant. Pour toute réponse, je me calai dans ses bras en lui murmurant :


       - Je t'aime.


Je crois qu'il me répondit mais je sombrais déjà dans le sommeil. Je m'endormis comme ça, et le lendemain c'est à peu près ainsi que je me réveillai. J'avais d'ailleurs légèrement mal au dos, étant resté assis adossé au mur.
Il était dans les environs de trois heures. Les paroles de Clément la veille avaient fait revenir mes mauvais souvenirs et je venais de faire un cauchemar. J'eus un frisson de peur en y repensant et en repensant à mes crises, et je me blottis un peu plus contre Arnaud. Parfois les gens ne comprenaient pas que j'ai eu si peur et que je continuais à avoir peur, mais j'étais sûr que ça serait toute ma vie ainsi. Je ne cherchais pas à être plains et je ne le cherchais pas lorsque j'étais malade, je ne me plaignais pas car j'avais une magnifique vie que, d'ailleurs, j'étais heureux de pouvoir vivre maintenant, mais j'avais juste peur.


   Je frissonnai de nouveau. Je revisionnais une par une les dizaines et les dizaines de crises que j'avais faites. Elles m'avaient toutes laissé un mauvais souvenir mais la pire avait été ma dernière. Rien qu'en me rappelant la douleur et la violence de cette dernière crise, un sanglot s'échappa de ma gorge.


       - T'en as encore rêvé ? Me demanda Arnaud que j'avais dû réveiller.


Ce n'était pas la première fois que ces images revenaient la nuit et Arnaud avait fini par connaître mon attitude lorsque je me réveillais à cause de ça.


      - Oui, répondis-je.


Il me serra contre lui. Je cachai mon visage dans son cou, lui faisant comprendre que je ne voulais pas en parler. Il le comprit et se contenta de murmurer :


      - C'est fini maintenant.


J'acquiesçai sans savoir s'il sentait mon mouvement. Malgré tout, je reculai la tête pour lui demander :


       - Je dois être embêtant. Je t'énerve avec ça ?


       - Pas du tout. Je sais bien que ce n'est pas facile.


   Je fis à Arnaud un semblant de sourire qu'il ne pouvait pas voir. Pour ne pas rester assis adossé au mur, je m'allongeai pour dormir de manière plus normale. Arnaud fit de même. Puis j'enfouis de nouveau ma tête dans son cou et, comme si de cette façon j'étais protégé des mauvais rêves, je me rendormis et fis cette fois un songe bien plus agréable.


   Ce fut mon radio-réveil qui nous réveilla à sept heures. Il était assez vieux et ne fonctionnait pas tous les jours. Arnaud se redressa et je grommelai un truc incompréhensible en n'ayant plus mon visage au chaud, dans son cou. Je le cachai alors dans mon oreiller le temps de me réveiller.


   D'une main j'éteignis mon réveil. Soudain, je sentis l'oreiller s'échapper de sous ma tête qui retomba sur le matelas. J'ouvris un oeil et vis Arnaud, l'oreiller dans les mains, et je me souvins que je lui avais fait ça quelques jours plus tôt. Il devait prendre sa revanche.


   Je me redressai donc en position assise. Arnaud avait dû allumer la lumière pendant que j'avais les yeux fermés car je me cachai le visage de mes mains, ébloui. Je me frottai les deux yeux sous le regard amusé d'Arnaud.


       - Quoi ? Demandai-je sans même le saluer.


       - Rien, on dirait juste un enfant qui veut pas aller à l'école.


       - Et que sa mère vient de réveiller de façon brutale ?


       - Ouh, le jeu de mot pourri, Jérémy... Et je te signale que c'est ton réveil qui t'a réveillé.


       - Peut-être, mais sans toi j'aurais continué à dormir. Et pour aller à l'école, c'était pire, je détestais ça. Aujourd'hui je vais au Moulin Rouge, ça va.


       - Ah oui ! Tu fais ton sketch "Je trouve Marine Le Pen trop à gauche" ?


       - Oui. Bon, je me lève maintenant que je suis sûr que je peux pas me rendormir.


   Je me levai et me dirigeai vers mon salon, Arnaud sur mes talons. Clément n'était pas dans le salon mais je devinais qu'il était déjà réveillé, à en croire par la lumière qui passait sous la porte de sa chambre.
Mon frère sortit de sa chambre et nous déjeunâmes ensemble. Arnaud et Clément semblaient très bien s'entendre, et j'en étais heureux. J'avais oublié notre petite dispute de la veille. A un moment, Florent appela Arnaud pour lui causer un peu.


   L'après-midi, je me rendis au Moulin Rouge pour mon sketch "Je trouve Marine Le Pen trop à gauche", laissant Arnaud et Clément dans mon appartement.


Point de vue de Clément Larzillière-Ferrari :


   Je ne savais pas comment faire pour que Jérémy et Arnaud se disputent, mais le coup de la veille était plutôt réussi. Jérémy venait de partir pour son sketch alors je proposai à Arnaud d'aller boire un café.


   Il accepta et nous sortîmes pour aller boire un café. Nous discutâmes longuement mais je ne savais pas quoi faire pour qu'ils s'engueulent à nouveau. Je pouvais anticiper les réactions de Jérémy sur certaines choses, le connaissant beaucoup, et un petit peu Arnaud.


   La veille, j'avais réussi à les faire se disputer assez facilement en parlant de la maladie de Jérémy, et en plus il mangeait normalement ou presque moins que moi, j'avais juste cherché à provoquer une dispute. Et ça avait marché.


   A un moment, Arnaud partit aux toilettes du café et à ce moment, son téléphone portable qu'il avait laissé sur son siège vibra. Je vis que c'était Jérémy qui appelait. Il avait dû retrouver l'appartement vide. Y voyant un moyen de déclencher une nouvelle dispute, j'appuyai sur la touche raccrocher sans même décrocher avant, puis Arnaud revint. Avant qu'il ne s'en aperçoive je pris le téléphone et il ne le remarqua pas.


   Son téléphone était en mode silencieux et je pus plusieurs fois appuyer sur "raccrocher" aux nombreux appels de Jérémy sans qu'Arnaud ne s'en rende compte. Puis au bout d'un certain temps, il partit payer les cafés qu'on avait bus et j'avais accepté qu'il paie, n'ayant pas la même situation financière que lui, et je profitai de son absence pour reposer le téléphone sur son siège, en ayant pris soin d'effacer les appels de Jérémy de l'historique.
Jérémy avait eu l'air d'avoir abandonné ses appels ou était-ce un coup de chance car il ne tenta plus de joindre Arnaud durant le chemin du retour. Arnaud était sympathique et je l'aimais bien, c'était franchement avec plaisir que je discutais avec lui. Je ne le connaissais peut-être pas assez pour lui donner beaucoup de défauts, à part un gros. Il était gay.


Fin du chapitre 5

Hey, alors, on déchante vite de l'attitude de Clément ? =D
Bref bref... Qu'en avez vous pensé ? ^w^

Mira&Baila
​ 15 | 21 |
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#Posté le samedi 13 avril 2013 16:10

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Ondar-fans-hermanas, Posté le dimanche 14 avril 2013 14:47

Doc-53 a écrit : "Oui il aime son frère, je pense que c'est la seule bonne chose chez ce garçon."

sans doute... =)


Doc-53, Posté le dimanche 14 avril 2013 14:35

Oui il aime son frère, je pense que c'est la seule bonne chose chez ce garçon.


Ondar-fans-hermanas, Posté le dimanche 14 avril 2013 14:33

Doc-53 a écrit : "Je me doutais que Clément avait joué un jeu. Son excuse était plus que vaseuse et son comportement faisait vraiment surjoué.
C'est vraiment un petit c**, oser remettre sur le tapis ce qu'a vécu Jérémy, alors que celui-ci en ait visiblement encore très traumatisé. Ce qui est tout a fait compréhensible. Et le coup du téléphone ça va être abominable. Pauvre Jérémy qui doit se croire abandonner. Et Arnaud qui va en faire les frais, alors qu'il n'y ait pour rien !
Bon j'"adore et je suis juste super fan ! Et surtout mon retard est rattrapé ! Bravo pour cet excellent chapitre et vivement la suite !
"

Il avait un comportement surjoué... Mais à aucun moment il n'a "joué" l'amour qu"il porte à son frère en revanche !
Même si c'est le dernier des cons et que tous les lecteurs veulent le tuer x)
Ah, ça va sans doute faire du bruit oui ...
En tout cas merci beaucoup de lire malgré le retard ! =)
Merci pour tout, la suite la semaine prochaiiine ! ^^


Doc-53, Posté le dimanche 14 avril 2013 14:28

Je me doutais que Clément avait joué un jeu. Son excuse était plus que vaseuse et son comportement faisait vraiment surjoué.
C'est vraiment un petit c**, oser remettre sur le tapis ce qu'a vécu Jérémy, alors que celui-ci en ait visiblement encore très traumatisé. Ce qui est tout a fait compréhensible. Et le coup du téléphone ça va être abominable. Pauvre Jérémy qui doit se croire abandonner. Et Arnaud qui va en faire les frais, alors qu'il n'y ait pour rien !
Bon j'"adore et je suis juste super fan ! Et surtout mon retard est rattrapé ! Bravo pour cet excellent chapitre et vivement la suite !


Ondar-fans-hermanas, Posté le dimanche 14 avril 2013 08:21

tsamere-ferrari a écrit : "Je vais le tuer. Je vais le tuer. Je vais le tuer. Je vais le tuer. Je vais le tuer. je vais le tuer. Je vais le tuer. Je avis le tuer.
JE VAIS LE TUER !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Rah mais quel connard c'est pas possible !
"

Ouh bah t'as l'air de l'adorer !
Mais si tu le tues ben l'histoire ben... Ben...
Ben voilà quoi !
Merci de nous lire et la suite samedi !!
- Mira


tsamere-ferrari, Posté le dimanche 14 avril 2013 08:18

Je vais le tuer. Je vais le tuer. Je vais le tuer. Je vais le tuer. Je vais le tuer. je vais le tuer. Je vais le tuer. Je avis le tuer.
JE VAIS LE TUER !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Rah mais quel connard c'est pas possible !


Ondar-fans-hermanas, Posté le dimanche 14 avril 2013 06:29

babou10120404 a écrit : "mais quel c***ard Clément !!!!!!!!!!!!! J'espère qu'il ne va pas réussir à séparer nos deux amoureux!!!!! Vivement la suite!!!!!!"

Aha !! Tu verras :p
La suite samedi !!


babou10120404, Posté le dimanche 14 avril 2013 06:24

mais quel c***ard Clément !!!!!!!!!!!!! J'espère qu'il ne va pas réussir à séparer nos deux amoureux!!!!! Vivement la suite!!!!!!


Ondar-fans-hermanas, Posté le dimanche 14 avril 2013 04:25

army-jeremy-arnaud a écrit : "Mais Jeremy ouvre les yeux sur ton frère!!!!
Je ne veux pas qu'il les sépare!!!

rah ce Clément est un fieffé coquin ( j'aime bien cette expression dsl)
sinon hâte de lire la suite
"

Pas facile d'ouvrir les yeux sur son frère =)
J'aime cette expression aussi :DD

Merci de nous lire, la suite samedi ! ^w^


Ondar-fans-hermanas, Posté le dimanche 14 avril 2013 04:24

kimpa2007 a écrit : "Ok alors là le frangin il a intêret à courrir vite, si je le trouve je lui fais la peau!! xDD
Vivement la suiteeee ^^
"

Haha ! Attends la fin de la fic et tue le =D
Merci de nous lire !
La suite samedi ^w^


army-jeremy-arnaud, Posté le dimanche 14 avril 2013 03:30

Mais Jeremy ouvre les yeux sur ton frère!!!!
Je ne veux pas qu'il les sépare!!!

rah ce Clément est un fieffé coquin ( j'aime bien cette expression dsl)
sinon hâte de lire la suite


Visiteur, Posté le samedi 13 avril 2013 23:24

Hello! kdkagea interesting kdkagea site! I'm really like it! Very, very kdkagea good!


Visiteur, Posté le samedi 13 avril 2013 23:24

Very nice site!


Visiteur, Posté le samedi 13 avril 2013 23:23

Hello! abffagc interesting abffagc site! I'm really like it! Very, very abffagc good!


kimpa2007, Posté le samedi 13 avril 2013 17:00

Ok alors là le frangin il a intêret à courrir vite, si je le trouve je lui fais la peau!! xDD
Vivement la suiteeee ^^


Ondar-fans-hermanas, Posté le samedi 13 avril 2013 16:56

Minipiotedu55 a écrit : "Desolee pour ce commentaire pei constructif mais... C'est tout ce que l'on peut obtenir de moi en se moment"

haha, t'inquiète, on comprend ! et ne t'excuse pas alors que tu es venue lire et que tu as commenté =)


Minipiotedu55, Posté le samedi 13 avril 2013 16:54

Desolee pour ce commentaire pei constructif mais... C'est tout ce que l'on peut obtenir de moi en se moment


Ondar-fans-hermanas, Posté le samedi 13 avril 2013 16:50

Minipiotedu55 a écrit : "Connarrrrrdddddd !!!!!!!"

je crois que c'est le mot =)


Minipiotedu55, Posté le samedi 13 avril 2013 16:49

Connarrrrrdddddd !!!!!!!


Ondar-fans-hermanas, Posté le samedi 13 avril 2013 16:30

ATJF a écrit : "Rho le CONNAAAAAAAAAAAAARD!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! :O Clément est vraiment un gros salaud!!!!!!!!!!!! Je suis sûr que les appels vont déclancher une dispute entre Jérém et Nono! :(
Je veux lire la suite!
"

Ah oui, niveau salaud on fait difficilement mieux =)
Merci de nous lire ! :D
La suite samedi ! ;)


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